En Israël, les haredim indociles sont frappés de plein fouet par le virus
Les ultraorthodoxes, qui restent sourds aux messages de prévention, causent un problème de santé publique.
Le gouvernement israélien a sorti ses moyens de surveillance aérienne pour veiller au respect des consignes de confinement liées à l’épidémie de coronavirus dans les quartiers ultraorthodoxes de Jérusalem. Au sol, des patrouilles de police dispersent les rassemblements de prière de rue et des barrages filtrent la circulation automobile. «Il n’y aura plus de prière autre qu’individuelle et les regroupements de plus de deux personnes sont interdits», a prévenu le chef du gouvernement, Benyamin Nétanyahou.
Des mesures auxquelles la frange la plus extrême des milieux haredim ne se plie pas de plein gré. Des cérémonies religieuses se poursuivent en petits comités sans respect des consignes de distanciation sociale.