La banque Africaine de développement a déclaré que des milliards de dollars sont nécessaires pour venir en aide aux pays africains touchés par la pandémie.
Des mesures d’urgence, ont déjà été lancées par les différents pays, allant dans certains cas jusqu’à l’arrêt des activités économiques, afin de freiner la propagation du virus. Partout sur le continent, des entreprises sont fermées et les travailleurs sont rentrés chez eux, ce qui a eu pour effet de perturber les chaînes d’approvisionnement, le commerce et les voyages, et d’entraîner les économies nationales vers la récession.
Sommes-nous à la veille d’une nouvelle crise économique ? Dans tous les cas, l’anticipation est de mise. Le Président, Werner Hoyer, de la Banque Européenne d’investissement a quant à lui déclaré « Nous avons besoin d’une réponse paneuropéenne à la pandémie ».De l’autre côté, la banque africaine de développement via son président Akinwumi A. Adesina, fait appel à la solidarité internationale en déclarant : « J’en appelle non pas à l’annulation de la dette, mais à un moratoire temporaire.
La Tunisie, de sa part, a déclenché ses propres mesures économiques et sociales. Selon les déclarations de son ministre des finances, Nizar YAICHE, s’adressant aux parlementaires, a rappelé que le gouvernement est parvenu difficilement à mobiliser 2500 MD pour la lutte contre la pandémie.
Quid de ces mesures ? Qu’en est-t-il de l’Afrique ? Alors que les Européens se recentrent sur eux-mêmes, n’est-il pas temps de repenser la logique économique panafricaine ?
C’est dans ce contexte exceptionnel que nous vous invitons au débat organisé dans un format de conférence en ligne dans lequel nous allons tenter de répondre à ces questions. Cet événement, se veut extérieur et objectif vis-à-vis des différentes initiatives entreprises par les gouvernements africains.