Le patron de l’ONU s’est exprimé jeudi devant le Conseil de sécurité qui se réunissait en visioconférence afin de discuter pour la première fois de la pandémie de Covid-19. Le consensus semble difficile à trouver, notamment à cause de tensions entre Washington et Pékin.
Le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni, jeudi 9 avril, pour discuter pour la première fois du coronavirus, alors que l’organe chargé de maintenir la paix et la sécurité dans le monde peine à trouver un consensus en son sein à la question de savoir s’il doit engager ou non des mesures face à l’épidémie.
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a appelé à l’unité lors de cette réunion virtuelle du Conseil. « La pandémie constitue aussi une menace importante pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales, avec le risque d’une accentuation des troubles sociaux et des violences qui nuiraient grandement à notre capacité à combattre la maladie », a déclaré Antonio Guterres aux membres du Conseil dont l’engagement, a-t-il ajouté, sera « crucial » pour atténuer l’impact sécuritaire de la pandémie. « De fait, un signal d’unité et de détermination du Conseil signifierait beaucoup en cette période d’anxiété », a-t-il poursuivi. Il s’agit « du combat d’une génération – et la raison d’être des Nations unies elles-mêmes ».