Aux Etats-Unis, où un bras de fer oppose le président Donald Trump, partisan d’une reprise rapide de l’activité économique, à plusieurs gouverneurs démocrates, le gouverneur de l’Etat de New York, épicentre de l’épidémie dans le pays, a annoncé que la pandémie avait pour la première fois amorcé une courbe “descendante”.
La barre des 40.000 morts a cependant été franchie dimanche dans tout le pays, selon le comptage de l’université américaine Johns Hopkins.
Après les Pâques chrétiennes et juives, le monde musulman se prépare à son tour cette année à un ramadan des plus mornes, dans un Moyen-Orient au confinement généralisé. “Nos coeurs pleurent”, se désole le muezzin de la Grande Mosquée de La Mecque, la ville sainte de l’islam, désertée.
En Afrique, où le seuil des 1.000 morts a été dépassé ce week-end, de violents heurts ont eu lieu dimanche soir dans plusieurs quartiers de la capitale du Niger, Niamey, entre forces de l’ordre et habitants opposés au couvre-feu et à l’interdiction des prières collectives. Aux cris de “la lutte continue!”, “ne reculez pas!”, les manifestants ont brûlé des pneus et érigé des barricades de pierres dans les rues.