Le football français pensait être autorisé à reprendre l’entraînement à partir du 11 mai et les compétitions le 17 juin. Entre lundi soir et mardi, il a, peu à peu, compris qu’il n’en serait rien.
La reprise du football professionnel français a basculé en fin de semaine dernière. Les jours précédents, un certain optimisme prévaut pour qu’à partir du 11 mai, date du déconfinement, les joueurs de Ligue 1 et de Ligue 2 puissent retrouver le chemin de l’entraînement afin de se préparer à une reprise des Championnats les 16 et 17 juin, comme envisagé par la LFP. Mais les discussions du week-end ont fait naître les premiers doutes parmi les dirigeants de la Fédération et de la Ligue. Noël Le Graët, le président de la FFF, a échangé avec l’Élysée ; Nathalie Boy de la Tour, la présidente de la LFP, avec le ministère des Sports à plusieurs reprises. La tension monte alors d’un cran. La décision finale était fatale : il n’y aura pas de reprise des deux championnats, ni de la ligue1, ni de la ligue2.