Mercredi 1er avril. Abdelghani Hamel, l’ancien patron de la sûreté […]
Mercredi 1er avril. Abdelghani Hamel, l’ancien patron de la sûreté nationale algérienne (DGSN), a été condamné à quinze ans de prison ferme pour enrichissement illicite, trafic dans le foncier et blanchiment d’argent, selon “Le Soir d’Algérie”. Sa peine est assortie d’une amende très lourde également puisqu’il devra verser huit millions de dinars algériens d’amende.
Durant le procès, ce dernier a été acculé par une cour qui l’a mis face à une longue liste de biens immobiliers et sociétés détenus par la famille et pas moins de 135 comptes bancaires.
Hamel s’est effondré à plusieurs reprises en voyant les membres de sa famille défiler un à un à la barre. Il a laissé démontrer une émotion particulière face à sa fille prenant même la décision de répondre à sa place à certaines questions sensibles. Chahinez Hamel a été condamnée à trois ans de prison et cinq millions de dinars algériens. Le tribunal n’a cependant pas ordonné de mandat de dépôt et cette dernière purgera donc sa peine en liberté. Après avoir été incarcérée en juillet dernier, elle a été placée sous contrôle judiciaire car étant maman d’un nouveau-né, affirmaient alors des sources judiciaires. Sa mère, Laanani Salima, a été, elle aussi, placée sous contrôle judiciaire.
Hier, elle a été condamnée à deux ans de prison assortis d’une amende de deux millions de dinars algériens. Le fils aîné de la famille Ameyar Hamel a été, quant à lui, condamné à dix ans de prison et doit verser une amende de six millions de dinars algériens. Une peine de sept ans de prison a été prononcée à l’encontre de son frère Mourad. Le tribunal lui a ordonné de verser une amende cinq millions de dinars algériens.
Chafik Hamel a été, lui, condamné à huit ans de prison et à une amende de cinq millions de dinars algériens. Les sociétés appartenant à la famille ont été condamnées à verser une amende de 32 millions de dinars algériens. Le tribunal a enfin ordonné la confiscation de tous les biens des Hamel. Des peines importantes ont été également prononcées à l’encontre des deux anciens ministres poursuivis dans la même affaire. Abdelghani Zaâlane et Abdelmalek Boudiaf, respectivement anciens ministres des Travaux publics et de la Santé, ont été condamnés à trois ans de prison et à un million de dinars algériens d’amende. Ces derniers étaient poursuivis en qualité d’anciens walis d’Oran.
Moussa Ghelaï, ancien wali de Tipasa, poursuivi pour octroi d’indus avantages au fils Hamel (des terrains fonciers), a été condamné à cinq ans de prison et à une amende d’un million de dinars algériens. Trois ans de prison ont été enfin requis à l’encontre du promoteur immobilier Ben Sebane Zoubir et de l’ancien directeur général de l’OPGI de Hussein-Dey. Ce dernier a été en outre condamné à verser une amende de 500 millions de dinars algériens.