Le président de la République algérienne Abdelmadjid Tebboune s’est exprimé […]
Le président de la République algérienne Abdelmadjid Tebboune s’est exprimé mardi soir à l’occasion d’une rencontre avec quelques journalistes. L’occasion pour Abdelmadjid Tebboune d’évoquer essentiellement la situation née de la propagation du coronavirus. Il fera savoir que le confinement général n’était pas encore à l’ordre du jour. Son instauration est, dit-il, aisée mais les mécanismes pour le faire respecter risquent d’être difficiles à mettre en œuvre. Il dit lui préférer un confinement ciblé qui pourrait toucher certains quartiers, notamment deux dans la capitale qui, dit-il, enregistrent un nombre significatif de cas.
Le confinement de la wilaya de Blida et celui partiel mis en place pour la capitale et neuf autres wilayas sont quant à eux reconduits pour une durée de quinze jours. Conséquence logique de cette décision, les écoles, les universités et les centres de formation professionnelle resteront fermés pour une même période , en attendant une meilleure visibilité.
Autre décision annoncée par Tebboune, celle relative à des primes qui seront accordées notamment aux travailleurs du secteur de la santé.
Il annonce en effet avoir signé un décret instituant l’octroi d’une prime exceptionnelle au profit des personnels des structures et établissements publics relevant du secteur de la santé. Il s’agit d’une prime mensuelle dont le montant varie de 10 000 à 40 000 dinars. Elle sera versée sur une durée de trois mois et peut être renouvelable en fonction de l’évolution de la situation. Le personnel exerçant dans le secteur de la santé ne sera pas seul à en bénéficier.
D’autres fonctionnaires en profiteront à l’instar de ceux de la Protection civile, de la sécurité ou ceux dédiés au nettoyage. Il s’agit pour Tebboune de remercier toutes ces catégories mobilisées dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus. A ce sujet, le président de la République a balayé du revers de la main toutes les critiques faites aux pouvoirs publics, assurant que l’Algérie avait été parmi les premiers pays à réagir, en décidant de la fermeture des écoles et des stades et en imposant des mesures de sécurité au niveau des aéroports. Idem pour l’adoption du protocole thérapeutique qui fait débat, dit-il, ajoutant que ceux qui mettaient en doute les bonnes intentions de l’exécutif s’attaquaient de manière virulente à l’Algérie car «des parties ne digèrent toujours pas la stabilité dont jouit notre pays».