Sur le réseau social Weibo (l’équivalent chinois de facebook), le […]
Sur le réseau social Weibo (l’équivalent chinois de facebook), le […]
Sur le réseau social Weibo (l’équivalent chinois de facebook), le dernier message posté par Li Wenliang, le médecin lanceur d’alerte de Wuhan, est devenu le «mur des lamentations» virtuel pour de nombreux Chinois en colère dénonçant les ratages originels du régime face au virus et la réécriture de l’histoire de l’épidémie par la propagande.
«Aujourd’hui, le résultat du test est positif, je suis finalement diagnostiqué», avait écrit le 1er février, une semaine avant de décéder, le médecin de 34 ans, devenu le visage martyr de la crise. Deux mois plus tard, cet espace virtuel est plus vivant que jamais, avec 1,4 million d’abonnés. «Docteur Li, je viens ici chaque fois quand je surfe sur Internet. Tout le monde dit que c’est le mur des lamentations chinois. Je ne peux pas m’empêcher de pleurer quand je lis les commentaires», est-il écrit dans l’un des 800.000 messages postés sur la toile chinoise.