Les éditions américaines Arcade Publishing ont annoncé hier qu’elles publiaient les Mémoires de Woody Allen. Il y a deux livres à la fois. La première partie est une version papier de l’ambiance heureuse et nostalgique de Radio Days ou de La Rose pourpre du Caire.
Il y décrit son enfance à Brooklyn avec des anecdotes très drôles sur sa mère qui ressemblait physiquement à Groucho Marx, son père, un sympathique petit escroc aux poches percées, sa cousine Rita qui l’emmenait au ciné voir des films avec des « fins miraculeuses », sa passion pour le jazz et la clarinette… Il était déjà, tout petit, « un naufragé de la vie », un angoissé, un torturé. « Certains voient le verre à moitié vide, d’autres à moitié plein… Je vois le cercueil à moitié plein », écrit-il.
Il raconte aussi longuement ses débuts comme auteur comique pour des shows télévisés, ses spectacles dans des clubs, ses fredaines avec de multiples beautés, dont Diane Keaton, son « étoile polaire ».