Des agences des Nations-Unies ont sonné l’alarme mercredi 13 mai sur le fait que le conflit armé accouplé avec la pandémie de COVID-19 représente une menace importante pour la vie humaine en Libye, avertissant que la santé et la sécurité de l’ensemble de la population du pays sont aujourd’hui menacées.
“Près de 400.000 Libyens ont été déplacés depuis le début du conflit il y a neuf ans – environ la moitié d’entre eux au cours de l’année écoulée depuis le début de l’attaque contre la capitale, Tripoli”, ont déploré ces agences onusiennes, dont la Coordination des affaires humanitaires (OCHA), le HCR, le PAM, l’OMS et l’OIM, dans un communiqué conjoint.
Malgré des appels répétés à un cessez-le-feu humanitaire, notamment de la part du Secrétaire général des Nations Unies, les hostilités se poursuivent sans relâche, entravant l’accès et la livraison de fournitures humanitaires essentielles, selon la même source, qui relève que les travailleurs humanitaires sont confrontés chaque jour à des défis importants pour poursuivre leur mission.
La situation de nombreux migrants et réfugiés est particulièrement alarmante, ajoute-t-on, précisant que depuis le début de cette année, plus de 3.200 personnes ont été interceptées en mer et renvoyées en Libye.